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Digitaliser comme Meta (Ex-Facebook)

Digitaliser comme Méta ? Pourquoi pas !

Mais êtes-vous prêts pour un voyage dans l’avenir … pas si lointain?

La Base by CCI 19 décrypte ici pour vous, le développement de Facebook et ses paris sur l’avenir. Suivez-le guide !

Digitaliser comme Méta - Facebook

Digitaliser comme Méta – Anciennement Facebook…

 

Qui ne connait pas Facebook ? Un des GAFAM avec Google, Apple, Amazon et Microsoft. Un des précurseurs des réseaux sociaux en ligne. Mais qui sait que si la plateforme est restée Facebook, le groupe qui en est propriétaire a changé de nom sans toutefois changer de propriétaire ou d’objectifs d’ailleurs.

Si nous avons mis digitaliser car c’est un peu l’objectif de la « mue » de Facebook en Meta : digitaliser le monde. Créer et entretenir un métaverse qui vient remplacer la « vraie vie », créer ainsi un univers qui vient englober et qui ira au-delà de la vraie vie … vaste programme.

Alors, aujourd’hui, La Base essaye de vous présenter les enjeux et les premiers pas de ce qui deviendra peut-être le Web 3.0.

 

L’histoire de Méta ou les débuts de Facebook

Une idée controversée devenue un succès mondial

 

En octobre 2003, à l’université de Harvard, un étudiant lance Facemash, un site qui propose à ses congénères de choisir entre deux photos (deux personnes en fait), pour celle qu’ils considèrent comme étant la plus « hot ». Ensuite, et en fonction des votes, Facemash réalise un classement des plus belles étudiantes de Harvard selon leurs photos d’identité. Ce site créera une “surchauffe » des systèmes d’informations de l’université et génèrera de vives critiques sur sa misogynie. Mais l’idée est là, elle se traduira bientôt par thefacebook, site moins « gênant » mais tout aussi addictif.

L’histoire est racontée dans un film “The Social Network” sorti en 2010. Attention, le film n’a pas été “validé” par Mark Zuckerberg, le fameux étudiant qui créa Facemash puis en 2004 Thefacebook.

A noter que dès ce premier site (facemash), il obtint les données des étudiantes (photos et identités) en piratant les données du campus pour les mettre en ligne… A l’époque, dans le journal des étudiants de l’université, on a pu lire

« Zuckerberg espère que les options de confidentialité [de TheFacebook] lui permettront de rétablir sa réputation, après l’indignation provoquée par Facemash ».

achats-de-facebook

Digitaliser comme Meta ? L’apparition de Méta

 

On l’a vu, dès le départ, Facebook est fondé sur les données personnelles, et financé par la publicité. Mais Mark Zuckerberg s’intéresse aussi à toutes les nouvelles technologies. En 2014, il investit donc dans Occulus, casque de réalité virtuel. La même année, il participe avec d’autres investisseurs à une levée de fonds pour soutenir une start-up dont l’activité principale est l’intelligence artificielle. Ce sont les prémisses de Méta. Un an avant, il avait d’ailleurs recruté un spécialiste français du sujet et, un an après, il annoncera l’ouverture d’un laboratoire de recherche consacré à ce sujet et basé à Paris. En 2016, il poursuit dans cette voie en créant avec Google, IBM, Microsoft et Amazon une organisation à but non lucratif dont l’objectif est de mener des recherches sur l’intelligence artificielle et de publier aussi bien des bonnes pratiques que des résultats en licence ouverte.

C’est en 2021, qu’il renomme la société Facebook en Meta. L’idée est de montrer sa conviction que l’avenir est dans le Métaverse. Et aussi, pour pouvoir investir massivement dans cet “univers”. Ce terme associe meta (du grec ancien : ce qui dépasse, englobe) et universe (l’univers). Actuellement, on utilise ce terme pour parler d’un monde virtuel, pour décrire une version future d’Internet où des espaces seront accessibles (en 2D ou en 3D) pour échanger comme dans la vraie vie mais “ailleurs” (voire dans une réalité “augmentée »).

L'aventure de facebook

Les premières diversifications et l’entrée en bourse

 

Dès 2005, la particule “The” disparait pour donner naissance au réseau social tel qu’on le connait tous aujourd’hui. Si le réseau s’est au départ développé dans les universités américaines, le phénomène devint très vite mondial. C’est certainement pourquoi, en 2006, Facebook embauche un mathématicien du nom de Jeff Hammerbach. Celui-ci aura pour mission d’analyser les données des utilisateurs et de réfléchir à des programmes qui cibleront mieux ces derniers en termes de publicité. En effet, le réseau social n’aurait jamais perduré sans cette manne financière malgré son succès interplanétaire.

Dès 2010, Facebook commence à acheter des brevets et diverses sociétés. En 2012, c’est Instagram qui est racheté, juste avant l’introduction en bourse de Facebook. En 2014, c’est au tour de WhatsApp puis d’Occulus. Par ailleurs, parfois, le développement ne se fait pas par le rachat de société existante mais par le recrutement de leur patron. Telle l’embauche de David Marcus, ancien patron de Paypal, qui va travailler au développement de la cryptomonnaie de Facebook : Libra.

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Pourquoi digitaliser comme Meta ? Quels avantages et quels inconvénients ?

Les raisons du passage à Meta de Facebook

 

Depuis 2018, les plaintes et recours collectifs se multiplient pour l’entreprise Facebook. Que ce soit pour vol de données par des tiers au sein même de leurs interfaces, pour avoir privilégié l’embauche de travailleurs étrangers moins rémunérés, pour entrave à la concurrence ou pour manque d’information auprès de ses clients sur l’utilisation de leurs données, la mauvaise publicité se répand.

Par ailleurs, en octobre 2021, une panne mondiale de l’ensemble des réseaux pilotés par ce GAFAM (soit Facebook, Instagram, Whatsapp et Messenger) vient pour ainsi dire sceller le sort du nom commercial de la société. Le discours officiel parlera plutôt d’une façon de mieux différencier le réseau social d’origine (qui gardera le nom de Facebook) de l’entité qui le gère mais qui veut s’engager désormais dans de nouvelles voies de diversification. Et notamment dans le Métaverse, à qui l’entreprise consacrera une large part de ses moyens.

Le projet annoncé est de devenir (ou du moins créer) un métaverse doté d’outils (réalité virtuelle, réseau social avec des échanges commerciaux, lieu d’échanges entre avatars réalistes …). Un espace virtuel et collectif, immersif et interactif, accessible grâce à des avatars (2D) ou des hologrammes (3D).

En 2021, 10 milliards de dollars sont dépensés dans ce projet et 10.000 personnes embauchées (en Europe et sur 5 ans), même si celui-ci ne génère en retour que 2,3 milliards de chiffre d’affaires. Face à cette réalité, l’action en bourse perd un quart de sa valeur début 2022.

 

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Digitaliser comme Méta : Les inconvénients

 

De nouveau, commençons par nous intéresser à l’entreprise elle-même. Le changement de nom n’efface pas tout et des poursuites sont toujours en cours. D’ailleurs, de nouvelles voient régulièrement le jour. Dernièrement, des lanceurs d’alerte ont ainsi interpellé le monde sur les motivations profondes du groupe et sur la non-protection des intérêts individuels qui le caractérise. Les investissements (en temps et en argent) n’ont pas encore abouti et les concurrents semblent être plus “vigoureux” que Méta.

Ensuite, regardons les clients. Leurs données devront être complètement ouvertes pour pouvoir rester “sans cesse” connecté au métaverse. Et où se situera la limite entre vie pro et vie perso si notre avatar ne change pas mais seulement ses habits. Les difficultés actuelles pour savoir avec qui nous échangeons réellement sur une plateforme virtuelle seront décuplées car nous serons invités à choisir l’avatar “de nos rêves”, l’âge que nous souhaiterions avoir et autre … Sans parler des problèmes de santé face à notre inactivité physique alors que nous aurons couru le marathon dans le metaverse et à celle morale face à la vacuité de nos échanges, peut-être avec une machine en fait… puisque nous ne saurons pas vraiment.

 

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Digitaliser comme Méta : Les avantages

 

Déjà, pour l’entreprise elle-même. Nous le disions, ce fut l’occasion pour le fondateur de Facebook de changer de nom et d’en choisir un qui montre qu’il y a “toujours plus à construire”. Et de changer de logo, le “8″ horizontal, ressemblant au symbole de l’infini et lui aussi évocateur de changement et d’évolution perpétuelle. Par ailleurs, ce metaverse, s’il voit le jour, serait un moyen pour l’entreprise de capter le client sur tout le cycle et de le garder plus ou moins captif. Il chausserait ses lunettes virtuelles le matin, utiliserait la plateforme web aussi bien pour son travail que pour ses loisirs, paierait en cryptomonnaie et échangerait par le biais d’appel en réalité augmentée sans changer d’avatar ou d’hologramme.

Ensuite, pour les clients : ils pourront avoir des comptes indépendants pour chaque plateforme et ne seront pas obligé d’avoir un compte Facebook ou Instagram pour interagir dans le Metaverse qui sera créé par l’entreprise. Toutefois, ils pourront aussi lier l’ensemble de leurs comptes et avoir un avatar qui restera le même sur chaque plateforme mais qui pourra aussi se changer selon qu’il est dans le métaverse pour travailler avec ses collègues en télétravail ou pour boire l’apéro avec ses amis virtuels.

 

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Pourquoi digitaliser comme Meta ? Quels enjeux pour Facebook, pour les entreprises et pour les consommateurs ?

Les données actuelles

 

Apéros, concerts, réunions et conférences… Le confinement nous a entrainé de gré ou de force vers une digitalisation massive et accélérée. Si celle-ci semble naturelle aux jeunes générations et aux habitués du gaming, nous avons basculé de façon exponentielle vers le digital. Ainsi, nous semblons nous rapprocher chaque jour un peu plus du metaverse, mais qu’en est-il réellement ?

Nous passons de plus en plus de temps en ligne (c’est un fait établi) et il est parfois difficile pour certains de distinguer la vie « réelle » (elle a même un sigle maintenant IRL) de la vie vécue numériquement. Le smartphone est devenu un outil qui semble obligatoire et 76% des consommateurs affirment que leurs activités quotidiennes dépendent de la technologie.

Pire, nous reproduisons nos modes de vie dans les mondes numériques sans soucis. Qui a vu ses réunions de travail évoluer avec le télétravail mis à part les difficultés techniques qui surgissent parfois? Et si seuls 38% des consommateurs mondiaux ont entendu parler du concept de métaverse, 93% des sondés pensent que la technologie est la clé de notre futur.

avancées metaverse
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Les avancées technologiques qui sont déjà là

Achats

Après les cryptomonnaies qui sont désormais rentrées dans les investissements et autres moyens de paiements courants, place aux investissements virtuels. Les consommateurs sont prêts à acheter des “objets du quotidien” sans existence “physique”. Cette démarche commerciale a même déjà un nom : la D2A pour Direct To Avatar comme le BtoC pour Business to Consumer … Une entreprise de haute couture entièrement numérique a ainsi vendu une robe virtuelle 9500Dollars en 2019. D’ailleurs, les publicitaires ne s’y trompent pas et investissent plus dans les jeux que dans la télévision maintenant pour diffuser leurs spots de publicité. Toutefois, pour l’instant les consommateurs mondiaux le déclarent : le commerce restera hybride ! Ok pour essayer ses chaussures ou cette nouvelle coupe de cheveux virtuellement mais ils souhaitent conserver les magasins physiques.

Santé

Partant du principe que certains utilisent leurs consoles pour se détendre, les techceuticals (en anglais) sont apparus. Ainsi, des médecins commencent à prescrire des jeux vidéo sur ordonnance. Cette pratique a été “validée” par le Food and Drug Administration. Par ailleurs, les consommateurs veulent que leurs vies numériques (déjà très importantes avec en moyenne 5 à 6h par jour en ligne) reflètent leurs valeurs morales et leurs éthiques. Certainement en partie pour conserver leur santé mentale. 

Depuis la crise sanitaire et face à la montée des inégalités et des problèmes environnementaux, le metaverse devient de plus en plus attractif. En effet, on peut désormais “rester chez soi” tout en restant “connecté avec les autres” tel que les humains en ont besoin en tant “qu’animaux sociaux” de Blaise Pascal.

Internet est devenu le seul facteur culturel commun à l’ensemble de la population mondiale et les plateformes telle que facebook se diversifie pour les garder le plus longtemps possible. Toutefois, il semble que, pour l’instant, ce sont les plateformes les plus libres qui sont le plus en avance. Et celles habituellement chasse gardée des geeks. Twitch à la base plateforme de streamer / gamer s’ouvrent désormais à l’ensemble des personnes ayant une passion et souhaitant la partager avec d’autres, Roblox, Fortnite ou Animal Crossing sont donc désormais des concurrents à Meta.

Et vous, êtes-vous prêts à digitaliser comme Meta ?

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